Christian Larièpe limogé, bonne nouvelle ?

Publié le par Rendez nous le F.C.N. !




Christian Larièpe, Directeur Technique et recruteur du FCN quitte donc le club et retourne vivre à Marseille (Christian Larièpe avait notamment recruter des supporters Marseillais afin d'intimider les supporters Nantais... petit rappel par ici :
http://rendeznouslefcn.over-blog.com/article-34016650.html)

En tout cas personne ne s'en plaindra....

Personne ?? Et bien pourtant....
Notre cher président qui souhaite pourtant la confiance du public a décider de nommer Gilles Favard comme remplaçant de Christian Larièpe....
Déjà présent au club depuis quelques mois, Gilles Favard avait notamment eu des mots menaçants envers les supporters présent lors du stage en Savoie, mais surtout, il est connu pour une affaire d'escroquerie (voir article ci-dessous)...

Encore une fois Waldemar Kita fait un bien mauvais choix. Entre un homme qui a déjà coulé le Lausanne Sport et un autre qui a escroquer plusieurs personnes dans une affaire de billetterie, le FC Nantes est en de très mauvaises mains ...


http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-mondial--peine-moderee-et-relaxes-dans-l-affaire-des-faux-billets-3119.asp?1=1


La justice s'est contentée du sursis pour condamner le principal auteur de l'escroquerie de la billetterie du Mondial 98, estimant qu'une part de faute revenait aux instances du football pour avoir "toléré" le marché noir.

Gilles Favard a ainsi été condamné à 10 mois de prison avec sursis, 5.000 euros d'amende et 320.000 euros de dommages-intérêts. Le parquet avait requis une peine de prison identique et 20.000 euros d'amende.


L'ancien directeur général d'ISL-France Marc Loison et l'expert-comptable Frédéric Sellam ont été relaxés.

La 13e chambre s'est montrée d'autant plus clémente que "ces faits sont très anciens".


"Ils s'inscrivent, rappelle-t-elle dans son jugement, dans le cadre d'une organisation officielle de la vente de billets qui générait ipso facto, du fait en particulier de la pénurie, l'organisation d'un marché noir largement toléré par la Fifa et le Comité français d'organisation de la Coupe du Monde (CFO) et également encouragé par certains acquéreurs, aujourd'hui parties civiles, qui acceptaient de payer en espèces des sommes représentant deux ou trois fois le prix officiel des billets."


Lors de l'audience, le procureur Nicolas Baïeto avait stigmatisé "l'hypocrisie" de la Fifa et du CFO.

L'affaire avait pourtant fait grand bruit. Deux jours après le lancement de la compétition, le 10 juin 1998, les plaintes s'étaient en effet accumulées à l'encontre de la société de marketing sportif ISL-France, partenaire commercial de la Fifa pour le Mondial 98.


Des tour-opérateurs étrangers disaient avoir payé des billets à Gilles Favard - qui se faisait passer pour un représentant d'ISL-France et utilisait indûment du papier à en-tête de la société - mais n'avoir pas été livrés.

Quelque 30.000 supporteurs - principalement japonais, mais aussi belges, brésiliens ou néerlandais - s'étaient vus privés de billets.


A l'audience, les 8 et 9 novembre 2007, le scandale avait toutefois beaucoup perdu de sa substance.

Gilles Favard, un consultant qui disposait à l'époque d'un bureau et d'une ligne téléphonique chez ISL-France, avait reconnu avoir acheté des billets qui ne trouvaient pas preneurs à l'agence commerciale colombienne RAM, ainsi qu'au marché noir, pour les revendre à des tours-opérateurs japonais, à des prix pouvant atteindre cinq fois le tarif officiel. Malheureusement, la RAM avait rompu le contrat et il n'avait pu honorer toutes ses commandes.


"Malgré le caractère pour le moins aléatoire de la possibilité d'obtenir des billets par la RAM, Gilles Favard s'est engagé de manière ferme à fournir des billets", a relevé le tribunal, déplorant qu'il ait "continué à percevoir des fonds de ses co-contractants après le 21 février 1998, date à laquelle il savait que l'opération avec la RAM était annulée".


Son avocat, Me Hervé Temime s'est réjoui de la condamnation "mesurée" et du fait que le tribunal ait relevé que cette affaire "s'inscrit dans une Coupe du Monde où le système du marché noir était largement toléré par les instances du foot".


Marc Loison, contre lequel avait été requis huit mois avec sursis et 20.000 euros d'amende pour "complicité", a été relaxé.


"S'il apparaît qu'il a fait preuve d'une certaine négligence en n'exerçant aucun contrôle sur les activités de Gilles Favard (...) il n'en demeure pas moins que la preuve n'est pas rapportée qu'il ait en toute connaissance de cause fourni les moyens à Gilles Favard de commettre une escroquerie", a jugé le tribunal.

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